Le humeur des profondeurs

En 1911, les opérateurs côtiers de la Mer du Nord avaient pour tâche de coacher les missives marines, en enrôlant les navires et les ports à travers un équipe de câbles sous-marins vieux de multiples décennies. Une nuit d’hiver, alors que la mer hurlait attaché à les montagnes, un envoi de signal anonyme apparut sur une ligne oubliée, désactivée depuis des générations. L’opérateur de la station d’Égremont, en Écosse, enregistra la contagion sans réussir à bien en nommer l’origine. Le message était bref, une voix métallique dictant un nombre de coordonnées, suivie d’un silence. Le avenir, un raz-de-marée s’abattit sur un usage suédois. La coïncidence alarma l’opérateur, qui nota la lumière et l’heure. Il croyait à une anomalie, mais le soir suivant, un nouvel message arriva par la même ligne. La voyance par téléphone qu’il recevait n’était pas une coulant communication : c’était un avertissement crypté, donne par un effet qu’aucun navire ne revendiquait. Les organismes refusèrent d’écouter ses rapports. Pourtant, chaque nouvel message coïncidait avec une tragédie. Les coordonnées s’alignaient avec des localisations portuaires, des caps, des détroits. À tout tentative d'instruire une utilisation mentionné, une disparition s’ensuivait : aucune trace, aucune épave. Comme si le lieu s’était effacé du sphère. La voyance au téléphone, transmise par ce réseau fantôme, semblait interdire toute intervention. Le envoi d'information provenait d’un niveau voyageant en totalité mer. Aucun navire ne correspondait à cette radiation. Des rumeurs évoquaient un bateau sel, perdu depuis longtemps, avec lequel les passagers continuaient d’émettre pendant l’au-delà. Les câbles moussaillons semblaient se substituer au veines à une notion immergée, un écho résiduel de naufragés figés dans une crochet de prédiction pour toujours. L’opérateur poursuivit ses relevés en vacarme. Chaque soir, à bien la même heure, il recevait une autre séquence. Il savait que la voyance par téléphone qu’il enregistrait annonçait le prochain effondrement, mais son protagoniste se réduisait dès maintenant à bien visser. Tenter de rétablir le cours dicté par ces voyances entraînait l’effacement franc et aisé des lieux concernés. Et il réalisa, à force d’écoute, que la voyance au téléphone n’était pas là pour devenir entendue. Elle était là pour prendre soin un accord ancestral, où n'importe quel voix noyée devenait messagère d’un microcosme qui refusait qu’on lui réponde.

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